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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 17:03

Pour votre information :

 

Un dossier court d’information sur les pouvoirs du parlement européen fait par le CRIJ de Haute Normandie:

 

http://www.crij-haute-normandie.org/-Les-elections-europeennes,122.html

 

 


 

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 12:46

Ils sont blogueurs. Ils parlent de politique. Ils en ont fait, en font ou en feront peut-être. Et ils ont choisi de rassembler leurs points de vue en un lieu unique pour parler des élections européennes. Ce sont leurs articles que vous lirez , sur la campagne, les enjeux et, aussi, à l'occasion de leurs rencontres avec les candidats
Un blog  pour discuter, débattre et s'informer.

 

http://europeennes.blogs.paris-normandie.fr/

 

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 12:38
Le débat à propos d’Internet et du téléchargement autour de la loi Hadopi continue de faire rage ! Il faut dire que les enjeux ne sont pas minces : libertés publiques, usages d’Internet, droits d’auteurs… et touchent beaucoup de monde : recherche, médias, culture, politique….Ce sont tous les rapports à la production intellectuelle, qui sont bouleversés par Internet et qui sont en jeu : il ne s’agit pas de quelques « pillards » mais de millions d’usagers quotidiens d’Internet.

La violence des échanges en atteste. Les opposants à la loi Hadopi sont nombreux et les lettres ouvertes se sont multipliés chez les artistes, les internautes, les journalistes ou Mediapart, les consommateurs…et même certaines institutions officielles comme la CNIL ou le Conseil d'Etat...,le fil du monde en fait état. Mais il y a aussi des artistes qui la soutiennent et la lettre ouverte de quatre grands artistes à Martine Aubry a eu un certain retentissement  ( Voici le texte intégral de cette lettre ouverte).

Ces oppositions tiennent à deux aspects contradictoires :
- Il faut organiser ces nouveaux usages et protéger le droit d’auteur, mais rien ne dit que les « pilleurs ne sont pas aussi des acheteurs »
- Il faut garantir dans cette régulation collective d’Internet les libertés individuelles.

 Nous n’avons pas fini de voir les conséquences d’Internet dans tous les aspects de la vie quotidienne. Ces nouveaux usages n’ont pas fini de créer des ruptures entre les générations, et des résistances aux changements car au-delà de questions de fond qui divisent et traversent la gauche comme la droite, on mesure que la question générationnelle pèse lourd .

Alors la loi Hadopi c’est quoi : « En fait, si j’ai bien compris le système alambiqué qui nous attend, des agents assermentés rémunérés par des entreprises privées (Sacem, SACD, producteurs de film, de disques…) scanneront la Toile à longueur de journée pour détecter les pirates du Net. Ensuite, ils transmettront l’adresse IP des suspects à d’autres agents assermentés auprès d’une autorité administrative. Lesdits agents s’adresseront alors aux fournisseurs d’Internet pour obtenir l’identité des titulaires de la liaison en vue de leur adresser une mise en garde, et de les sanctionner en cas de récidive. »

Voila résumé, l’objet du contentieux : c’est difficilement applicable même si on peut en prévoir quelques effets comme le suggère l'ISOC  (Téléchargement Isoc France); c’est une surveillance permanente pour le moins inquiétante. Pas de peine graduée et surtout on ne peut accepter la coupure d’Internet sans décision de justice. C’est d’ailleurs ce dernier point que le Parlement Européen vient de reconnaître à une large majorité !

Pour les artistes toutes ces dispositions ne règlent rien sur l’aide à la création. Martine Aubry a eu raison de dire que «ce texte est perdant-perdant : perdant pour les internautes sur lesquels va désormais peser une présomption de culpabilité; perdant pour les artistes, puisque le projet de loi ne rapportera pas 1euro de plus à la création. »

Les parlementaires de gauche ont eu raison de s’opposer à ce texte. Le Parti Socialiste aurait du plus travailler sur ces questions: Ségolène Royal a raison de dire qu’il "aurait fallu travailler avec (les artistes), en amont, organiser un débat public, participatif, afin d'avancer des contre-propositions". "Il faut que cela serve de leçon ; on ne peut plus concocter tout seuls des propositions sur un coin de table”. De même Bertrand Delanoé a raison de dire que "Le PS est passé à côté de la nécessité - et du plaisir - que l'on peut avoir à échanger avec les créateurs. Il est vrai que passer son temps à se regarder le nombril pouvait difficilement le rapprocher des artistes, comme d'ailleurs des syndicalistes ou des intellectuels...".Mais tout conduit à rejeter ces dispositions de la loi Hadopi et les pensées ou arrières pensées des uns et des autres n’y changeront rien !.

 Il faut admettre beaucoup de choses ne seront plus comme avant : de nouvelles pratiques culturelles apparaissent , de nouveaux modèles économiques émergent :il faut les accompagner par de nouvelles régulations collectives ,mais on ne peut transiger sur les libertés individuelles, et jamais la défense des artistes et de la culture ne se fera par une réduction des libertés !

Journal de Dominique Gambier

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 00:41

Au moment où Sarkozy PARLE de la sécurité, il AGIT CONTRE la sécurité sur le terrain : à Déville, la Police réduit ses effectifs et ferme quasiment le poste de Police.

Il y a moins de 10 ans, (inauguration le 20 juin 2000), la commune mettait à disposition de la Police un bâtiment entièrement neuf, tout équipé. Le contrat local de sécurité qui venait d’être signé prévoyait la présence d’un effectif de huit policiers pour faire des rondes permanentes sur la commune et l’accueil des plaintes.

Réduit aujourd’hui à deux policiers, le poste de Police sera ouvert à compter de ce jour, deux jours par semaine (lundi et jeudi) : les habitants devront les autres jours se rendre à Maromme. La Police affirme que ceci permettra une plus grande présence des policiers sur le terrain à travers la mise en place de trois Points de Visibilité, de Rencontre et de Dissuasion (PVRD), durant une heure chacun, par semaine !.On ne demande qu’à croire !

Les raisons invoquées sont bien sûr les baisses des effectifs disponibles et la faible délinquance sur la commune : faut-il attendre que les chiffres augmentent pour remettre de la Police. S’il est vrai que « Déville n’est pas Chicago », la présence réduite de la Police sur Déville, l’éloigne des habitants et diminue, le niveau d’élucidation des délits.

La présence permanente de personnels de Police dans une commune de 10 000 habitants ne devrait-elle pas être la règle ? L’Etat n’assure même plus ses missions régaliennes ! Ce sont de nouveaux transferts de charge !

Les délinquants ne s’occupent pas des limites administratives et la circulation de véhicules de Police sur l’Agglomération est légitime. Mais cette présence permanente est aussi la condition d’un lien plus étroit avec les habitants, d’une meilleure connaissance par la Police des « situations à risque ».

Enfin, les habitants de Déville vont-ils devoir continuer à payer l’entretien d’un tel bâtiment pour une utilisation si faible : cette question se posera inévitablement, si les responsables de la Police ne reviennent pas sur ces mauvais choix.

Il ne s’agit pas comme le font Sarkozy et la droite, d’agiter en permanence la peur de l’insécurité et en même temps de prendre des décisions concrètes qui vont à l’encontre d’une meilleure sécurité pour tous les habitants.

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 19:18
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 15:31
La campagne pour les élections européennes avance mollement !

Faut-il mettre en avant les réalisations locales financées par des fonds européens ? Surement, car c’est du concret, de la proximité …mais ce n’est pas une action européenne, et cela renforce la confusion des financements croisés et le millefeuille institutionnelle.

Faut-il mener une campagne nationale ? On n’y échappe pas, et l’hostilité à Sarkozy est telle que les sujets nationaux ne peuvent être absents, mais la confrontation des idées sur l’Europe ne peut se réduire à une approche nationale interne.

Les Socialistes ont une opportunité de proposer un projet avec le manifeste du PSE qu’ils ont adopté à Madrid les 1er et 2 décembre derniers et intitulé « Les citoyens d'abord ; Une nouveau sens pour l'Europe » : peu de listes peuvent se prévaloir de s’engager derrière un projet européen validé et soutenu par un parti dans chaque pays. C’est l’occasion de montrer l’existence d’une politique socialiste européenne qui soit autre chose que la juxtaposition de multiples politiques nationales,

Ce texte, qui contient une soixantaine de propositions appelle à modifier profondément la gouvernance politique en Europe et propose pour objectif la création d'une Europe sociale, solidaire, équitable et écologique plaçant « le citoyen au centre des préoccupations ».

Dans le contexte de crise actuelle, cette perspective européenne vaut mieux que l’enfermement dans nos chapelles nationales

link  vers le blog de Dominique GAMBIER

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 15:22
PARIS, 20 avril 2009 (AFP) - Ségolène Royal a affirmé lundi soir qu'"aujourd'hui lorsqu'on lit la presse internationale, on a honte" d'être français, en promettant de "prendre la parole", "chaque fois qu'il y aura un manquement à cette éthique du respect" de la part de Nicolas Sarkozy.
Expliquant sur France 2 pourquoi elle avait présenté "ses excuses" au chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero après des propos prêtés au président de la République, Mme Royal a fait valoir que Nicolas Sarkozy était "récidiviste dans toutes les formes d'agressivité verbale, de dénigrement".
Elle a rappelé notamment à cet égard le "Salon de l'agriculture" en 2008 où le président avait pris à parti un visiteur ou lorsqu'"il s'en prend à Barack Obama, à Angela Merkel, à d'autres dirigeants du monde".
"Chaque fois qu'il y aura un manquement à cette éthique du respect, je prendrai la parole pour défendre les valeurs auxquelles je crois", a-t-elle promis.
Pour elle, "ce qui est en cause, c'est la réputation de la France, sur la scène internationale". Elle a cité à ce propos le général de Gaulle, François Mitterrand et Dominique de Villepin défendant devant l'ONU l'opposition de la France à la guerre en Irak. "On était fier d'être français, même si on ne partageait pas les mêmes opinions politiques", a-t-elle poursuivi.
"Aujourd'hui, lorsqu'on lit la presse internationale, on a honte...", a-t-elle ajouté.
Pour elle, "Nicolas Sarkozy, qui reçoit les journaux étrangers (...) aurait dû dire tout de suite que si ces propos avaient été mal interprétés, il s'en excusait".
Elle a souligné avoir écrit au chef du gouvernement espagnol pour s'excuser de propos attribués à Nicolas Sarkozy parce que c'était "naturel" pour elle, et que M. Zapatero est "un ami".
Par ailleurs, dans une interview au Parisien à paraître mardi, l'ancienne candidate PS à la présidentielle dénonce "l'arrogance" et l"impolitesse" du chef de l'Etat. "Il faut que cela s'arrête. Le jour où Nicolas Sarkozy changera de mode d'expression, apprendra à respecter les autres, je n'aurai plus l'occasion de m'excuser, de demander pardon", précise-t-elle.
"Tant qu'il continuera, je continuerai à défendre la République du respect!", prévient la présidente de la région de Poitou-Charentes au Parisien.
Elle explique avoir voulu "mettre un coup d'arrêt aux dérapages verbaux permanents" de Nicolas Sarkozy "à l'égard des personnalités mais aussi à l'égard des Français".
Faisant allusion au porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre qui lui avait conseillé une "aide psychologique", Mme Royal s'insurge dans Le Parisien: "Mais dans quels régimes dit-on d'une opposante qu'elle est folle, pour la faire taire quand elle dérange? Dans un régime démocratique ?"
"Que se passerait-il si un jeune s'adressait à un policier dans les mêmes termes que M. Lefebvre? Il serait puni pour injure publique", lance-t-elle.
"Est-ce qu'un responsable politique peut se comporter comme un voyou?", accuse Mme Royal.
Par ailleurs, sur sa participation à un meeting PS dans la campagne des Européennes elle affirme: "Si Martine Aubry souhaite me donner une responsabilité, je l'accepterais bien volontiers, car j'ai toujours été au service de ma famille politique".
Et j'ajouterais :"Casse toi, pauvre con " disait il... et il faudrait qu'on se laisse faire !!!
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